Le retour d’expérience de la SNCF

Référence client SNCF

« Avec Softcorner, vous avez la garantie que les licences proposées sont tout à fait valides et de qualité. »

 

Directeur du sourcing logiciel pour le groupe SNCF depuis 2017, Philippe Berquin occupait auparavant une fonction plus opérationnelle en tant que directeur régional TER. C’est donc avec un regard tout à fait différent qu’il a appréhendé ses nouvelles responsabilités et, plus particulièrement, les relations avec les éditeurs. Le marché de l’occasion lui offre alors une alternative légale et sécurisée aux licences « classiques ». 

 

Quelle est votre approche en matière de sourcing logiciel ?

Mon premier enjeu est de gérer la conformité et les usages logiciels au regard des droits acquis. Avec mon équipe nous devons également assurer la gestion des contrats dans la durée. Je suis très étonné par l’écosystème logiciel. En effet, dans mes précédentes fonctions, j’étais habitué à gérer de gros volumes d’achats, pouvant représenter jusqu’à 100 millions d’euros par an, et à mener les négociations constructives avec les fournisseurs. Mais la relation avec les éditeurs est très différente et beaucoup plus axée sur la maximisation des profits. Cela nous a donc conduits avec mon équipe (composée d’une dizaine de personnes) à repenser la manière dont nous pouvions réaliser des économies.

 

Quel état des lieux avez-vous dressé de vos actifs logiciels ?

Nous avons réalisé une cartographie de nos actifs logiciels et nous avons réalisé que nous avions acheté sous la pression commerciale des licences dont nous n’avions pas besoin. Soit certaines applications étaient inutiles, soit elles contenaient des fonctionnalités dont nous n’avions pas l’utilité. Dans d’autres cas, l’éditeur ne nous avait pas prévenu que la solution intégrait des options payantes dont le coût dépassait notre budget.

 

Quelles options avez-vous alors envisagé ?

Nous avons mené un audit interne de nos besoins. À la suite, nous avons dénoncé un certain nombre de contrats, contractualisé avec de nouveaux éditeurs européens et surtout trouvé des solutions alternatives comme l’open source. En parallèle, je me suis intéressé à ce second marché que je ne connaissais pas. Nous nous sommes alors attachés à étudier précisément les questions juridiques pour nous assurer que l’achat de licences d’occasion était bien légal et éviter toute remise en cause  de la part des éditeurs. Dans le même temps, nous avions besoin d’acquérir quelques centaines de licences Microsoft Project et Visio. C’était une très belle opportunité de tester le marché des licences d’occasion. Et ce premier test effectué en 2018 nous a pleinement satisfaits.

 

 

Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec Softcorner ?

Mon équipe avait déjà été en contact avec Softcorner. Nous avons donc réalisé une étude de marché, et comparé leurs tarifs et la disponibilité des produits avec leurs concurrents. Ils étaient mieux positionnés. Ils nous ont aussi beaucoup rassuré quant à la qualité des licences, et se sont montrés très à l’écoute. Et nous sommes ravis de travailler avec une entreprise française.

 

Depuis ce premier test, les licences d’occasion ont-elles trouvé leur place dans vos processus ?

Tout à fait. En 2019, dans le cadre d’un renouvellement des licences bureautique imposé par la road map de l’éditeur à un tarif prohibitif nous avons décidé de chercher une source d’approvisionnement alternative pour plusieurs dizaines de milliers de licences. Nous avons donc, malgré le risque de friction que cela pouvait entraîner avec l’éditeur, lancé un appel d’offres européen… remporté par Softcorner.

 

La plateforme de Softcorner représente donc un nouveau support d’achat ?

Pas uniquement. Nous vendons aussi nos surplus de licences via ce système, notamment des licences de base de données. Nous avons là aussi pu apprécier le professionnalisme de Softcorner pour s’assurer de la validité des licences proposées.

 

Quel retour sur investissement avez-vous pu observer ?

Le premier bénéfice est financier. Nous avons pu réaliser plus de 50 % d’économies grâce à l’achat d’occasion. Toutefois, le suivi de la conformité est plus compliqué car ces licences créent un nouveau sous-parc logiciel au sein même du parc habituellement géré par l’éditeur officiel. Mais cela fait des années que je partage mes doutes quant au modèle de licensing « classique ». Résultat, la solution d’occasion a été très bien accueillie.

 

« Les coûts de maintenance logiciels sont de plus en plus élevés chaque année alors que le niveau de service proposé, lui, n’évolue pas. Mon rôle est aussi de sensibiliser en interne les différentes parties prenantes. »

 

Quelles recommandations feriez-vous à vos pairs ?

Mon premier conseil est de ne pas hésiter à y aller… mais pas avec n’importe quelle société. Il est nécessaire de bien faire attention à ce que vous achetez, et de prendre le temps d’avoir toutes les garanties de la part du broker et du vendeur. Vérifiez également, si c’est votre souhait, que vous pourrez appliquer la maintenance dans le temps. Avec Softcorner, vous avez l’assurance de la qualité des sources logicielles.

 

Quelles sont les prochaines étapes envisageables ?

L’un des principaux intérêts de ces places de marché est de proposer encore des licences on premise alors que la licence perpétuelle est en train de disparaître. Mais la crainte porte sur le risque de blocage dans les années à venir du fait du modèle de souscriptions. Les abonnements passent à l’utilisateur nommé donc non disponibles à la revente. Au sein du groupe SNCF, nous avons régulièrement des projets « éligibles » à l’occasion. Nous surveillons donc de près ce second marché en fonction de nos besoins ponctuels et de nos achats prévus en 2021.

 

Les 3 points clés

  • Le prix : l’achat d’occasion permet non seulement d’acheter au meilleur prix mais aussi de réduire les surcoûts liés aux évolutions des roads maps éditeurs..
  • Une alternative légale et sécurisée pour réduire la part des principaux éditeurs dans le parc logiciel de l’entreprise.
  • La disponibilité de produits qui ne sont plus maintenus par l’éditeur mais dont vous avez besoin.

 

Les chiffres clés

  • Premier test mené sur l’achat de 500 licences Microsoft Visio et Project.
  • Appel d’offres européen réalisé sur un périmètre logiciel de plusieurs dizaines de milliers de licences.
  • Environ 50 % d’économies réalisées.

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